À l’arrivée du printemps, chacun a ses traditions. On va chez le poissonnier chercher des crevettes de Sept-Îles ou de Matane (on ne se fâchera avec personne), puis vient le crabe des neiges et chez le boucher, c’est l’agneau de lait qui fait son apparition. Pour Pâques, je me suis laissée tenter par une épaule d’agneau de lait. Il faut dire que rien que de les voir, on savait qu’elles étaient parfaites; ce que mon boucher m’a confirmé quelques instants plus tard avec un : « Ça, c’est un produit d’exception! » Comment rendre alors justice à un tel produit? Simplicité. C’est la clé.
Temps de préparation : 5 min Temps de cuisson : 2h15 pour une épaule d’1 kg
Ingrédients :
- une épaule d’agneau de lait d’1 kg
- 1 tête d’ail
- 1 grappe de tomates cerise
- huile d’olive
- herbes de Provence
- sel de Guérande
- piment d’Espelette
Préparation :
Préchauffez votre four à 150°C ou 300°F. Arrosez l’épaule d’agneau de lait d’huile d’olive et massez-la légèrement pour bien répartir l’huile. Déposez l’épaule dans un plat allant au four et saupoudrez les herbes de Provence en les répartissant bien partout. Posez sous l’épaule la tête d’ail. Répartissez autour les tomates cerise et enfournez 2h15.

Retournez l’épaule au bout d’une heure. À la fin du temps de cuisson, sortez l’épaule du four. Salez et saupoudrez parcimonieusement de piment d’Espelette. Couvrez d’un papier aluminium et patientez 10 minutes avant de dresser. La peau est croustillante, la viande si tendre qu’on pourrait la manger à la cuillère. Et les parfums sont là et bien là. Mon boucher avait raison : c’est vraiment un produit d’exception. À table !

Note : Pour accompagner l’épaule, 15 min avant la fin, j’ai fait cuire des haricots verts avec un peu d’ail dans une casserole et du riz dans une autre, auquel j’ai ajouté des pignons de pin rôtis. Vous pouvez aussi l’accompagner d’une daube d’aubergines.